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Mobilité interne et migration : état des lieux et impacts socio-securitaires

Abdelhak Bassou | October 10, 2016

Les personnes sont certes libres de choisir les lieux de leurs séjours dans le pays où ils résident, ce mouvement interne n’est pourtant pas sans impacts sur les politiques de l’Etat et sur ses stratégies. Les différences de peuplement sont à l’origine des disparités interrégionales qui à leur tour agissent sur la mobilité. Le dépeuplement de certaines régions peut les transformer en zones grises et incontrôlées, créant par là même des soucis sécuritaires et de défense.

Si l’Etat ne peut s’opposer à la volonté des personnes de choisir leur lieux d’établissement, il lui revient néanmoins d’accorder à tous les espaces de son territoires les mêmes chances d’attrait des populations. Généralement les zones désertées par les populations sont celles où des problèmes climatiques et environnementaux n’ont pas été efficacement affrontés ou des zones qui n’ont pas bénéficié de leurs parts d’infrastructures nécessaires à leur assurer sinon l’attrait de populations nouvelles, du moins la fixation de la population autochtone.

Cet aspect de la mobilité touche également les flux migratoires externes qui généralement suivent les mêmes axes de déplacement et d’établissement que les populations nationales.

C’est le descriptif de cette situation qu’essaye de dresser ce papier avec quelques explorations prospectives et analyses des causes et des effets, assorties de quelques pistes de solutions ou mesures susceptible de parer aux aléas d’un tel phénomène.