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Les énergies renouvelables au Maroc : un chantier de Règne

Henri-Louis Vedie | February 27, 2020

Le Royaume du Maroc, dépourvu de pétrole et de gaz, s'est tourné, dès 1960, vers les énergies renouvelables, privilégiant alors l'hydroélectricité et la construction de barrages. Pour autant, l'essentiel des centrales électriques du pays était et demeure alimenté en gazole ou en gaz, impactant lourdement sa balance des paiements. Depuis, la demande d'électricité n'a cessé de croitre, d'une part, du fait du développement du pays et, d'autre part, suite au recours à des désalinisateurs, fort consommateurs d'énergie électrique, pour répondre à des besoins en eau potable qui ne cessent, eux aussi, d'augmenter. Depuis 2009, à l'initiative du Roi Mohammed VI, les énergies renouvelables sont devenues un chantier de règne, avec l'objectif de représenter 42% de l'électricité produite, horizon 2020. Pour y parvenir, trois filières vont être mises à contribution, à part égale, de 14% : la filière hydroélectrique, la filière éolienne et la filière solaire. Cette étude montre que cet objectif devrait être atteint au prix d'investissements considérables, privilégiant les technologies de dernière génération. Et au-delà de ce succès statistique, c'est aussi l'apprentissage d'un savoir-faire, particulièrement dans le domaine solaire et éolien, que le Maroc va pouvoir exporter, et une réussite qui doit donner espoir aux économies émergeantes, dépourvues d'énergies fossiles, en quête de développement et développement durable.