Le Golfe de Guinée, zone de contrastes : Richesses et vulnérabilités
Les sous-régions et espaces d’intégration, anciens ou improvisés prolifèrent en Afrique. Ces structures sont communément désignées sous l’appellation : Communauté économique régionale (CER)1. A côté de l’Union africaine qui se veut l’organe d’intégration par excellence, d’autres structures sous régionales africaines font figure de phase intermédiaire pour faciliter l’intégration globale du continent. Certaines de ces sous-régions sont institutionnelles, d’autres sont de simples commodités du vocabulaire de l’analyse économique et géopolitique. Certains espaces en majorité institutionnels (CEDEAO, CEEAC, COMESA et SADC) sont des espaces classiques d’intégration, généralement basés sur le facteur géographique ; alors que d’autres structures qui ne s’élèvent pas au rang de CER sont en devenir ou en construction. Elles sont basées principalement sur la gestion commune d’intérêt, ou la nécessité de parer à une menace commune (Commission du Golfe de Guinée, Façade atlantique de l’Afrique, G5 Sahel, Commission du lac Tchad etc…). Parmi les sous-régions non-institutionnelles, celle du Golfe de Guinée.