L’Afrique du Sud à l’ère du Covid-19
L’évolution rapide de la pandémie du Covid-19, touchant actuellement 212 Etats et territoires— selon l’Organisation mondiale de la Santé « les territoires, les zones, les dépendances à l'étranger et d'autres juridictions de statut similaire » — a atteint 1 511 104 cas de contamination confirmés dont 328 661 guérisons et 88 338 décès à la date du 8 avril 2020 à minuit. Les principaux foyers du virus étant alors les Etats-Unis, l’Espagne, l’Italie, suivis de la France, de l’Allemagne, de la Chine et de l’Iran. N’étant pas épargné, le continent africain en est également touché dans 52 de ses Etats comptabilisant un total de 10 789 cas confirmés dont 536 décès et 1 122 guérisons à la même date. Au vu de la cadence du développement du Covid-19 à travers le continent, l’Afrique est considérée comme l’un des foyers bombe à retardement de la propagation du virus dont l’Afrique du Sud est le parfait exemple où l’on observe une augmentation exponentielle des cas confirmés, passant du premier cas le 5 mars, à 1170 personnes contaminées au 27 du même mois pour atteindre 1845 cas confirmés dont 95 guérisons et 18 décès à la date précitée. L’Afrique du Sud comptabilise le plus grand nombre de personnes contaminées, suivie de l’Algérie (1572 cas confirmés), de l’Egypte (1560 cas), et du Royaume du Maroc (1275 cas). Afin de contrer l’impact du Covid-19 en termes de pertes en vies humaines mais également économiques, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a décrété un état de catastrophe nationale, et annoncé la mise en oeuvre de mesures visant à limiter les répercussions négatives du virus, des points de vue économique et humain.