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Rabat Design Center, Avenue Mohamed Jazouli Madinat Al Irfane - Rabat

OCP Policy Center et le Laboratoire d’Economie Appliquée de l’Université Mohammed V Rabat organisent, le mercredi 8 novembre 2017, un colloque autour du thème «Les politiques économiques et le financement dans les pays en développement».

Ministry of Economy and Finance, Rabat

by invitation

OCP Policy Center and the Ministry of Economy and Finance organize the presentation of a research paper entitled “A Practitioner’s Guide for Building the Interregional Input-Output System for Morocco, 2013” ensured by Professor Eduardo Amaral Haddad in the premises of the Ministry of Economy and Finance in Rabat.

Paris, France

In 2013, Chinese president Xi Jinping first unveiled his broad vision to develop regional connectivity and infrastructure across Eurasia that would later be officially named the Belt and Road Initiative (or yi dai yi lu, One Belt, One Road, or OBOR). The initiative has emerged as a central narrative of Xi’s foreign policy, and China has already committed an estimated $300 billion in financing for infrastructure projects such as roads, railways, ports, power plants and telecommunications hardware across Asia to the Middle East, Europe and Africa. Some estimate the figure could reach $1 trillion over the next decade. Moving beyond physical infrastructure, China hopes to make OBOR a catalyst for developing the so-called “five connectivities” to include infrastructure, finance, commerce, people-to-people exchanges and policy coordination – in effect taking on a more normative role in shaping the regional economic and social order. By now opening the initiative up to all countries and regions of the world, China is seemingly looking to develop OBOR into a broad-ranging platform for coordinating regional development and, possibly, global governance.   

Les politiques économiques et le financement dans les pays en développement

Les exigences du développement économique et social dans les les pays en développement notamment africaines sont énormes. Elles sont confrontées à un défi d’augmentation de leur taux de croissance. Ce challenge présuppose un immense effort de mobilisation des financements interne et externe alors même que s’opère à l’échelle mondiale des changements au niveau des modalités de financement du développement : la montée des financements internes au détriment de l’aide publique au développement (l’APD) et des financements extérieurs. L’exigence en termes d’augmentation de leur taux de croissance afin de réduire le chômage et la pauvreté de façon significative s’inscrit dans le contexte d’un large programme de renforcement des investissements qui est fonctionnellement lié à une plus grande mobilisation de l’épargne. La littérature macroéconomique concernant l’impact de la libéralisation financière sur l’épargne est considérable. Cependant, la plupart des modèles examinant cette question ne renseignent pas de manière définitive sur le sens de la causalité entre les différentes variables en raison notamment de la complexité du processus de la réforme.