Search form

Newsletters

Add to Calendar 30/04/2015 09:30 30/04/2015 18:30 Africa/Casablanca Colloque sur le chômage des jeunes au Maroc: caractéristiques, politiques et leçons des expériences OCP Policy Center, Rabat Le colloque qui s’est tenu le jeudi 30 avril 2015, s’est attaché à explorer la problématique du chômage des jeunes au Maroc. En prenant appui sur les sciences économiques et sociales, l’objectif est de projeter la lumière sur la situation des jeunes sur le marché de l'emploi et d’échanger des idées qui peuvent être porteuses de savoir spécifique quant à ... OCP Policy Center, Rabat OCP Policy Center contact@ocppc.ma false DD/MM/YYYY
Thursday, April 30, 2015 - 09:30 to 18:30

Colloque sur le chômage des jeunes au Maroc: caractéristiques, politiques et leçons des expériences

OCP Policy Center, Rabat

Le colloque qui s’est tenu le jeudi 30 avril 2015, s’est attaché à explorer la problématique du chômage des jeunes au Maroc. En prenant appui sur les sciences économiques et sociales, l’objectif est de projeter la lumière sur la situation des jeunes sur le marché de l'emploi et d’échanger des idées qui peuvent être porteuses de savoir spécifique quant à l’employabilité de ces derniers. Ainsi, la réflexion était organisée autour de trois axes majeurs :

  • Insertion des jeunes et mécanisme de fonctionnement du marché du travail ;

  • Le comportement des jeunes sur le marché du travail ;

  • Les femmes et le marché de travail au Maroc.

Première session : Insertion des jeunes et mécanisme de fonctionnement du marché du travail

La première communication, intitulée : « Vieillissement de la population et emploi à l’horizon 2025 : approche comparative entre le Maroc et la Tunisie », s’est interrogée sur l’importance de l’identification de la forme future des pyramides des populations, marocaine et tunisienne, vis-à-vis la détermination de l’offre future du travail, ainsi que l’appropriation d’instruments capables de faire face à une telle offre.

L’auteur a démontré que les effectifs des jeunes vont diminuer de 28% d’ici 2025 au Maroc, et de 23% en Tunisie. Elle a également souligné que la proportion des personnes âgées de plus de 80 ans va progresser pour représenter 0,8% de la population marocaine en 2025 et 2,8% en 2050. En Tunisie, ces proportions seront de 0,9% en 2025 et 3,1 en 2050. Cette progression des effectifs des personnes âgées va avoir un impact positif sur la création des emplois de remplacement, néanmoins elle mettra une pression supplémentaire sur les caisses de retraite. En outre, le marché du travail marocain accueillera plus d’un million de nouveaux demandeurs d’emploi contre la sortie d’environ un demi-million d’actifs du marché. Vu le solde positif des demandeurs d’emploi et de la population âgée, l’auteur recommande de :

  • Mettre en place un environnement favorable au développement de l’Entrepreneuriat parmi les seniors et les retraités afin de les inciter à participer activement à la création des emplois ;

  • Développer les métiers adossés aux services fournis à la population âgée.

Dans la deuxième communication, les auteurs ont étudié la dynamique du marché du travail par rapport aux cycles économiques au Maroc. Tout en mettant l’accent sur la baisse des taux de chômage entre 1999 et 2014, et le recul de la participation au marché du travail avec un taux d’activité qui a chuté de 52,2% entre 1999 et 2002 à 48,6% entre 2011 et 2014, les auteurs ont estimé la relation d’Okun, dans le but d’identifier le lien entre les fluctuations de l’activité économique et les ajustements du marché du travail au Maroc. Ils ont procédés en deux étapes :

  • Tester de l’existence d’une rupture structurelle dans les séries utilisée : les résultats ont montré l’existence d’une concordance entre les points de ruptures détectés dans les différentes séries ;

  • Extraire les composantes cycliques des séries, base d’estimation de ladite relation.

Les résultats ont démontré l’existence d’une relation négative entre les cycles du chômage et de l’activité économique, avec un lien plus intense à partir de 2004. Les auteurs ont jugé que ce changement peut être dû au recul des taux d’activité, alors que les débats ont soulevé que la tertiarisation de l’économie en est le principal facteur, en raison du caractère stable de la croissance dans le secteur des services.

Alors que la deuxième communication a examiné la relation entre la croissance et le chômage, la troisième -quant à elle- a investigué la relation entre la croissance et l’emploi au Maroc en faisant recours à une analyse par les modèle input/output. Elle a été élaborée dans un contexte caractérisé par de multiples transformations au niveau du tissu productif national. L’objectif est d’étudier l’impact tant quantitatif que qualitatif de la croissance sur l’emploi, en essayant d’identifier si les branches à forte valeur ajoutée sont aussi des locomotives de création d’emploi. Pour aboutir, l’auteur s’est basé sur l’analyse des multiplicateurs des emplois et des revenus.

D’un côté, l’analyse des multiplicateurs des emplois a permis de classer l’industrie de l’extraction comme branche leadeur avec un multiplicateur de l’ordre de 1.118, contrairement l’industrie chimique où la croissance génère le moins d’emploi (46,26% de croissance en 2011). De l’autre, l’analyse de la qualité des emplois a été approximé par l’examen des multiplicateurs des revenus générés. A cet égard, l’auteur a identifié les industries d’extraction et celles du textile ainsi que le commerce comme branches génératrices des emplois et des revenus en même temps.

Deuxième session : Comportement des jeunes sur le marché du travail

La première intervention a analysé la durée du chômage des lauréats de la formation professionnelle (OFPPT) diplômés en 2006 et enquêtés en 2009 avant une première transition vers trois états possibles. Il s'agit de l'emploi, le stage et/ou l'inactivité. Les auteurs ont isolé et d'étudié l'impact respectif des caractéristiques individuelles observées, de l'hétérogénéité inobservée et de la dépendance de durée sur les probabilités de transition.

Les résultats relatifs à l'effet des caractéristiques observées ont montré que les femmes ont moins de chances d'accéder à l'emploi relativement aux hommes. Toutefois, les transitions vers le stage et l'inactivité sont plus probables quand la femme est au chômage. 39 % des transitions partant du chômage se font vers l'emploi, 28 % vers le stage, 8 % vers l’inactivité. En outre, les diplômés à l’issue d’une formation de technicien et spécialisation professionnelle ont moins de chance de quitter instantanément le chômage vers l'emploi par rapport aux techniciens spécialisés. Enfin, la communication a suggéré une association positive entre la croissance économique et la probabilité de transiter du chômage vers l'emploi.

Troisième session : Femmes et marché du travail au Maroc

La première intervention a fixé pour objectif d’analyser la vie professionnelle des femmes. L’auteur a essayé d’expliquer la représentativité des femmes dans les instances décisionnelles dans le milieu professionnel, en faisant recours à l’analyse des caractéristiques d’un échantillon de femmes enseignantes qui souhaitent participer aux conseils des établissements scolaires. Cette analyse a révélé l’intérêt des femmes à participer activement aux dits conseils. Ce constat a été plus marqué parmi les femmes ayant des conjoints ne travaillant pas dans la même ville, et un peu moins intense pour les femmes ayant des conjoints exerçant dans le secteur de l’éducation.

L’auteur a également constaté que les obligations familiales ne restreignent pas significativement la volonté de participation aux conseils des établissements scolaires parmi les femmes. Malgré cela, la majorité des femmes enquêtées préfèrent consulter leurs conjoints et demander leurs accords avant de se présenter aux élections des membres de ces conseils.

La deuxième intervention a mis en exergue les réalités et les obstacles faisant face au développement de l’entrepreneuriat féminin au Maroc. Cette intervention s’est intéressée en particulier aux caractéristiques des femmes dirigeantes des entreprises, de leurs entreprises ainsi que les difficultés et obstacles qui freinent le développement de l’entrepreneuriat féminin dont une part de 37% est concentrée dans le secteur des services avec, 31% est de caractère commercial alors que le textile et l’agro-industrie en constitue 21%. L’étude a souligné que la majorité des entreprises féminines sont de caractère familial et de petites ou moyennes tailles. Leur développement est en général freiné par des obstacles liés à l’environnement socio-culturel, économique et financier. Par conséquent, l’auteur recommande de sensibiliser les femmes quant à l’importance de l’entrepreneuriat, de les orienter vers des formations favorisant le succès de leurs entreprises, et d’accompagner et soutenir les femmes porteuses de projets.

Au cours de ce colloque riche de par la variété des questions abordées, les intervenants ont eu l’occasion de mener une réflexion générale sur la portée et les limites des concepts relatifs au chômage des jeunes. Cette réflexion a fait ressortie que l’amélioration de l’employabilité des jeunes nécessite une focalisation des politiques publiques sur les secteurs générateurs d’emplois mais aussi de croissance, une adaptation des formations aux besoins des recruteurs nationaux et mondiaux, et un renforcement du rôle des institutions d’intermédiation et de la gouvernance du marché du travail.

 

Programme 

 

09:30 - 10:00

Ouverture

Aomar Ibourk, Professeur, Université Cadi Ayyad Marrakech et Senior Fellow, OCP Policy Center

10:00 - 12:30

Session 1 : Insertion des jeunes et mécanisme de fonctionnement du marché du travail

Président : Mohamed SLASSI, Président de la Commission de la Formation professionnelle, Confédération Générale des Entreprises, Maroc


Vieillissement de la population et emploi à l’horizon 2025 : approche comparative entre le Maroc et la Tunisie

Intervenant : Sofiane BOUHDIBA, Professeur de Démographie à l’Université de Tunis

Discutant : Mohamed ABDOUH, Economiste et Professeur à l'Université Moulay Ismail - Meknès

 

Dynamique du marché du travail et Cycle économique au Maroc

Intervenants : Laïla DRISSI BOURHANBOUR et Ilhame LAGRINE, Economistes chercheurs à Bank Al-Maghrib

Discutant : Mohamed ABDOUH, Economiste et Professeur à l'Université Moulay Ismail - Meknès

 

Croissance inclusive et insertion professionnelle des jeunes : Une approche par les modèles input/output

Intervenant : Mohamed ECH-CHEBANY, Doctorante à Université Cadi Ayyad de Marrakech

Discutant : Aomar IBOURK, Professeur, Université Cadi Ayyad Marrakech et Senior Fellow, OCP Policy Center

14:00 - 16:00

Session 2 : Le comportement des jeunes sur le marché du travail

Président : Phillip MAALOUF, Spécialiste du programme éducation, UNESCO, Rabat

 

Les déterminants de la durée du chômage des lauréats de la formation professionnelle : Un modèle à risques concurrents

Intervenants : Luis SAGAON TEYSSIER, Ingénieur de recherche à l’Université d’Aix-Marseille et Nawal ZAAJ, Ingénieur Statisticienne au Conseil supérieur de l'enseignement

Discutant : Aomar IBOURK, Professeur, Université Cadi Ayyad Marrakech et Senior Fellow, OCP Policy Center

 

Attractivité du secteur public et stratégie séquentielle de recherche d’emploi des jeunes diplômés marocains : analyse micro-économétrique

Intervenants : Kaoutar AITABDELLAH, Doctorante à Université Cadi Ayyad de Marrakech

Discutant : Mohamed ABDOUH, Economiste et Professeur à l'Université Moulay Ismail - Meknès

 

Mobilité professionnelle des jeunes au Maroc

Intervenants : Sanaa EL MASSAOUDI, Khaoula JAAFARI et Meriem OUDMANE, Etudiantes à l’Université Hassan II – Casablanca

Discutant : Fouad EL AMRI, Expert en formation professionnelle, directeur Général de Casa Moda Academy et ancien Directeur Général Adjoint du cabinet Formademos et Coordonnateur du programme d’appui à l’Accord d’Association Maroc-Union Européenne

16:30 - 18:30

Session 3 : Les femmes et le marché de travail au Maroc

Président : Karim EL AYNAOUI, Managing Director, OCP Policy Center

 

Femme et vie professionnelle

Intervenants : Mohamed NAJAH, Etudiant en Master2 « genre, société et développement humain », Facultés de lettres et sciences humaines, Université Mohamed Ier, Oujda

Discutant :  Abdellatif MOUTTAKI, Expert en formation professionnelle et ancien directeur des ressources humaines du groupe Ménara

 

Le développement de l’entrepreneuriat féminin au Maroc : réalités et obstacles

Intervenant: Amal MOKHLIS, Formatrice animatrice en Gestion d’Entreprise à l’OFPPT

Discutant : Abdelaziz AIT ALI, Economiste à OCP Policy Center

18:30

Conclusion

Karim EL AYNAOUI, Managing Director, OCP Policy Center

Keep me informed
About the Speakers :
  • Sofiane Bouhdiba

    Professeur, Université de Tunis
    Sofiane Bouhdiba est Docteur en Démographie et Professeur à l’Université de Tunis, spécialiste de la mortalité. Ses enseignements et ses recherches portent sur l’évolution de la mortalité dans le monde arabe, et son impact sur le vieillissement des populations. Il a enseigné dans de nombreuses universités, et participé à un grand nombre de conférences internationales sur les thèmes de la mortalité et du vieillissement conséquent des populations. Consultant aux Nations Unies, il a eu l’occasion d’observer de près les changements de structure par âge de la population mondiale, et plus particulièrement dans le monde arabe. Il s’interroge, non seulement sur les scenarii possibles du
    vieillissement, mais également sur la manière dont les sociétés arabo-musulmanes pourraient faire face au vieillissement. Après avoir écrit des ouvrages sur la mortalité (La mortalité urbaine en Tunisie, Médecin du bled, Gorée porte sans retour,…), il se penche actuellement sur les conséquences démographiques de l’augmentation de l’espérance de vie. En collaboration avec l’International Institute on Ageing, United Nations, il est en train d’écrire son prochain livre, sur le thème du vieillissement de la population tunisienne.

  • Laïla Drissi Bourhanbour

    Responsable du service de la recherche en politique monétaire, Bank Al-Maghrib Laïla Drissi Bourhanbour est titulaire d’un master en macroéconomie et économétrie de l’université d’Evry Val d’Essonne et d’un master d’économie internationale de l’université d’Agdal. Actuellement responsable du service de la recherche en politique monétaire à Bank Al-Maghrib, elle est aussi membre de l’équipe chargée des projections macroéconomiques. Elle a aussi occupée, pendant 4 ans, le poste de responsable du service de la modélisation macroéconomique, elle y a acquis de l’expertise en matière de construction des modèles macro-économétriques. Ses recherches portent sur la politique monétaire et la politique de change. Elle finalise actuellement un papier sur le Pass-Through du taux de change et la stabilisation de l’inflation au Maroc.

  • Ilhame Lagrine

    Economiste-chercheur au sein du Département de Recherche, Bank al-Maghrib
    Ilhame Lagrine, Ingénieur d’Etat en Economie Appliquée de l’Institut National des Statistiques et d’Economie Appliquée et lauréate de deux masters en économétrie et économie de développement de l’Université Aix-Marseille (Aix-Marseille School of Economics). Elle occupe actuellement le poste d’économiste-chercheur au sein du Département de Recherche de Bank al-Maghrib où elle est membre de l’équipe chargée des projections macroéconomiques. Dans le cadre de son parcours académique, elle a eu l’occasion de traiter plusieurs problématiques en relation notamment avec la macro-finance (relation entre la sphère réelle et financière). Actuellement, elle prépare des travaux de recherche sur les faits stylisés de l’économie marocaine et les modèles DSGE pour pays émergents.
    Ilhame est fortement intéressée aussi par les fondements microéconomiques de l’économie au Maroc, ainsi que la microstructure de ses marchés financiers.

  • Amal Mokhlis

    Enseignante, OFPPT
    Lauréate 1992 de l’ISCAE Casablanca (Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises – Finance et comptabilité) et du Master 2 professionnel « Manager d’Entreprise » de l’IAE de Perpignan, Madame Amal MOKHLIS enseigne la gestion d’entreprise auprès de l’OFPPT (Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail) et est formatrice animatrice en management.
    Elle est également Formatrice Nationale en Entrepreneuriat et Education Financière (Programme CLE- Comprendre L’Entreprise) pour le Maroc, auprès du BIT (Bureau International de Travail) et de l’OIT (Organisation Internationale du Travail).
    Ses enseignements et ses recherches portent sur la comptabilité, la finance et le management en général. Dans son premier ouvrage « Pratique de comptabilité générale », elle a voulu présenter au lecteur un outil de travail, réellement utile et efficace se rapportant à la comptabilité générale, fruit d’un savoir-faire conséquent.
    Elle s’interroge également, dans son projet de recherche en cours, sur la problématique de l’égalité des sexes face au travail, elle s’intéresse spécialement aux mécanismes qui tiennent les femmes à l’écart du coeur de notre économie, à savoir l’entrepreneuriat.

  • Mohamed Najah

    Professeur chercheur
    Najah Mohamed, Professeur de deuxième cycle de philosophie diplômé de l’école normale supérieur de Fès, diplômé récemment d’un Master en « Genre, société et Développement Humain » à l’université de Mohammed Premier de Oujda, et licencié également en Psychologie de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah Fès. Son mémoire de fin d’étude, encadré par le Pr. Rachid Hajbi, porte généralement sur le parcours professionnel de la femme active. Dans le cadre de la formation du Master, il a travaillé également sur des sujets liés à la thématique de genre : femme et réseaux sociaux, la représentation de la femme dans les manuels scolaires, vulnérabilité de la femme aux MST, politique sociale, expression des relations professionnelles entre les hommes et les femmes.

  • Luis Sagaon Teyssier

    Ingénieur de recherche
    Luis Sagaon Teyssier est ingénieur de recherche à l’UMR912 SESSTIM. Il a obtenu son Doctorat en Economie en 2009 portant sur des modélisations statistiques appliquées aux données du marché du travail des pays en développement. Depuis son arrivée à l’UMR912 en 2011 dans le cadre d’un post-doctorat, il a réalisé un transfert de méthodologies de l’Economie du Travail vers l’Economie de la Santé principalement par ses travaux concernant la vie professionnelle des personnes atteintes par le Cancer et le VIH. Depuis 2012, recruté par l’Institut de Recherche pour le Développement il joue un double rôle dans les activités de recherche de l’UMR912. Il participe non seulement comme référant méthodologique, mais il continue ses recherches sur les dynamiques du marché du travail chez les personnes atteintes d’une maladie chronique et dans les pays en développement.

  • Nawal Zaaj

    Ingénieur-chercheur et économiste
    Nawal Zaaj, doctorante au Département Génie Industriel à l'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs. Sa thèse porte sur la modélisation économétrique des transitions individuelles sur le marché du travail des diplômés de la formation professionnelle initiale. Elle est également Ingénieur de recherche au Conseil Supérieur de l'Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique. Ses domaines de compétences couvrent principalement l'économie du travail, l'économétrie appliquée et l'économie de l'éducation. Son dernier article (à paraitre dans ''Applied Aconometrics and International Development'') vise à analyser les déterminants de la probabilité d'accéder à l'emploi dans le cadre d'une approche en forme réduite des modèles de durée. Les résultats montrent que les lauréats de sexe féminin; plus jeunes; de niveau qualification, technicien et technicien spécialisé; relevant des établissements de l'opérateur de l'agriculture et dont les parents n'exercent aucune activité professionnelle sont confrontés ceteris paribus aux plus longs épisodes de non emploi. Ces résultats et la dépendance de durée positive mise en évidence suggèrent que le seul moyen pour les catégories à risque sur-cités pour accéder à l'emploi est de réviser leur salaire de réserve. Ces résultats sont obtenus en utilisant un modèle de Cox à hasard proportionnel qui permet de prendre en considération l'hétérogénéité inobservée et la dépendance de durée.