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Le Tchad: une transition militaire tolérée, mais confrontée à des embûches internes

Abdelhak Bassou | Posted : April 29, 2021

Le Général Azem Bermandoa, porte-parole de l’armée tchadienne, a annoncé, le 20 avril 2021, à 11h00, sur les ondes de la télévision, le décès du président Idriss Déby. Le défunt, touché lors de combats dans le nord du pays, entre l’armée tchadienne et la rébellion du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), est décédé des suites de ses blessures. Selon certains observateurs, une réunion de négociations avec des membres du FACT se serait terminée par une fusillade qui aurait coûté la vie à feu Driss Deby. La présence du président tchadien sur le front ne surprend personne. En effet, il a toujours fait montre de courage et de bravoure en conduisant lui-même ses troupes au combat.  C’est ainsi qu’il s’était trouvé, en avril 2020, à la tête d’une contre-offensive menée par l’armée du Tchad contre Boko Haram, après l’attaque qui avait coûté la vie à une centaine de militaires tchadiens aux abords du Lac Tchad.

Politique étrangère du Président Biden : l’Iran, un « casse-tête chinois »

Abdelhak Bassou | Posted : February 23, 2021

L’expression « casse-tête chinois » est empruntée pour décrire toute situation noueuse où s’entrelacent les possibilités de solution et où l’intelligence et la lucidité ne peuvent se passer de la patience pour dénouer les boucles multiples et diverses, ou pour trouver le chemin à suivre pour arriver à bon port en dépit des méandres et des labyrinthes.

L’Afrique de l’Ouest face au terrorisme sahélien, le combattre maintenant ou le subir à jamais

Abdelhak Bassou | Posted : June 15, 2020

La Covid-19, menace conjoncturelle en dépit des impacts néfastes attendus, ne doit pas nous détourner complètement de menaces en phase de devenir structurelles et menacer toute une région dans son existence. Le terrorisme au Sahel et dans la région du Lac Tchad s’est avéré résilient face aux efforts jusqu’à présent déployés. Non seulement il n’a pas été vaincu au Sahel mais il avance vers son objectif final : atteindre l’Atlantique à travers les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest.

2020, le globe/monde fermé pour raison de travaux

Abdelhak Bassou | Posted : June 09, 2020

Sur le ‘’rideau baissé’’ du globe terrestre, une pancarte avec une phrase : ‘’fermé pour raison de travaux’’. La pancarte n’indique aucune date de réouverture.

A l’intérieur, personne ne sait encore à quoi ressemblera le monde à la réouverture. Le temps presse. Aucune vision n’est encore dégagée et personne ne peut s’engager sur une date de reprise des activités ni sur la maquette du monde à venir. Certains proposent de rouvrir en 2021, mais les six mois qui restent sont à peine suffisants pour l’exécution des transformations, d’autant plus que celles-ci ne sont pas encore conçues. Non pas parce qu’on manque d’idées, mais parce que les auteurs de ces idées ne trouvent pas de consensus sur celle qui devra être exécutée.

Covid-19 : Nécessité d’un Etat fort et souci des libertés individuelles ?

Abdelhak Bassou | Posted : April 23, 2020

Que ne doit-on concéder de nos libertés pour être protégés du Coronavirus ? partout dans notre monde en détresse -même chez les plus libéraux- l’Etat est appelé à la rescousse, il est sollicité et, même, avec insistance. Il est le seul à pouvoir déployer les moyens nécessaires à nous sauver, et personne d’autre que lui n’est assez fort pour imposer la discipline salvatrice. Exit tous les autres acteurs, place à l’Etat. Silence et respect, le Régalien est de retour. Hobbes retrouve ses lettres de noblesse ; Lock et Rousseau doivent s’effacer ; aucune condition ne doit limiter le pouvoir du Léviathan, ou des Léviathans, chaque pays ayant le sien.

Covid-19 et circulation transfrontière Les citoyens du Sud doivent s’attendre au pire

Abdelhak Bassou | Posted : April 17, 2020

Mondialisation oblige, les frontières se trouveront en tête des préoccupations mondiales en temps de pandémie. Un dilemme se pose entre :

  • D’une part, le souci, pour chaque pays, de se protéger contre la dissémination du virus provenant des pays les plus touchés ;
  • d’autre part, le souci de préserver l’ouverture aux autres Etats du monde, nécessaire à la survie de l’économie en raison de l’interdépendance accentuée par la mondialisation.

La résilience en Afrique face aux crises : Cas du Covid-19

Abdelhak Bassou | Posted : April 07, 2020

 

Le monde : ‘’Une société de crise’’

La multiplication de catastrophes naturelles et la montée de leur probabilité d’occurrence, la répétition des crises de tous genres (économiques, politiques, sociales et sécuritaires) et l’interdépendance accrue, du fait de la mondialisation, ont mis au premier plan le facteur de la résilience[1]. En effet, il ne s’agit plus d’évaluer le risque ou de l’anticiper, tellement sa probabilité d’occurrence s’est accrue, mais surtout de limiter les dégâts et d’assurer la reprise après le désastre. Aucun Etat ne peut, aujourd’hui, face aux calamités, se poser de question sur la probabilité de son exposition aux risques, ces derniers sont tellement nombreux et fréquents que la chance d’y échapper dans un monde globalisé devient quasi nulle.

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